Et la vie qui avance. La vie, indifférence collective tellement exacerbée qu’elle en est presque palpable. Tant d’efforts déployés pour s’ignorer les uns les autres, tous les soirs, tous les matins. Est-ce que je serais différente, est-ce que je changerais comme je vois le paysage changer derrière cette vitre et mon reflet. Ce paysage… un bien joli mot pour ce lieu si froid et pourtant grouillant de vie que l’on appelle la banlieue parisienne.
Cette banlieue que j’aime autant que je déteste.
La nuit tombe vite.
Il est 18h42.
Mon obsession est revenue, celle de tout noter, de tout écrire. De tout capturer.
C’est l’histoire d’un voyage. C’est l’histoire de cet élan que nous prenons tous avant de sauter.
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